Date de parution : 08/06/2017
Éditeur : Robert Laffont
Collection : Pavillons poche
ISBN : 978-2-221-20332-3
EAN : 9782221203323
Format : Poche
Présentation : Broché
Nb. de pages : 521 pages
Poids : 0.33 Kg
Dimensions : 12,2 cm × 18,2 cm × 2,2 cm
Prix: 11,50€
Note: 15/20
Quatrième de couverture:
Éditeur : Robert Laffont
Collection : Pavillons poche
ISBN : 978-2-221-20332-3
EAN : 9782221203323
Format : Poche
Présentation : Broché
Nb. de pages : 521 pages
Poids : 0.33 Kg
Dimensions : 12,2 cm × 18,2 cm × 2,2 cm
Prix: 11,50€
Note: 15/20
Quatrième de couverture:
Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, "servante écarlate" parmi d'autres, à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler… En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s'est vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman, qui n'est pas sans évoquer le 1984 de George Orwell, décrit un quotidien glaçant qui n'a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés. La série adaptée de ce chef-d'oeuvre de Margaret Atwood, avec Elisabeth Moss dans le rôle principal, a été unanimement saluée par la critique.
Après avoir connu un monde libre, où toutes les libertés lui étaient accordées, Defred est devenue une "servante écarlate". Dorénavant, le pouvoir étant aux mains de fanatiques religieux, elle est devenue une esclave sexuelle. La chute de la fécondité, le fait qu'elle a déjà eu un enfant, font que le corps de Defred est employé pour que les Commandants et leurs épouses puissent avoir une descendance.
Nul homme n'a le droit de poser les yeux sur elle. Seul le Commandant peut disposer de son corps. Defred, dans sa chambre, se remémore par bribes, sa vie d'avant, sa condition présente, dans un récit décousu où le jour se lève sur une vérité terrifiante. Qui est Defred? Quel avenir pour elle?
Un roman atypique, souvent dérangeant, et sans aucun doute percutant.
J'ai été très troublée par cette lecture. Aussi efficace que le 1984 de George Orwell, La servante écarlate a beau décrire une société inventée de toutes pièces, je n'ai peu m'empêcher de me demander: "Et si cela devenait réalité?". La question des libertés, soulevée dans le roman, est au cœur des débats de notre époque: la place de la femme, son rôle, son évolution. Cette Defred qui pourrait être n'importe qui. Sa vie d'avant était si "ordinaire".
Margaret Atwood décale juste ce qu'il faut dans le roman pour le placer dans le domaine de l'imaginaire et, pourtant, tant de détails sont réalistes, font écho à notre propre réalité, font que le lecteur s'identifie et cela crée un certain malaise. Pourtant écrit en 1985, je le trouve complètement d'actualité et il aurait aussi bien pu être écrit de nos jours. C'est un roman qui n'a pas vieilli et qui continuera sans aucun doute à bouleverser d'autres générations de lecteurs.
En revanche, qu'est-ce que cette fin? J'avoue que je la médite encore...
Après avoir connu un monde libre, où toutes les libertés lui étaient accordées, Defred est devenue une "servante écarlate". Dorénavant, le pouvoir étant aux mains de fanatiques religieux, elle est devenue une esclave sexuelle. La chute de la fécondité, le fait qu'elle a déjà eu un enfant, font que le corps de Defred est employé pour que les Commandants et leurs épouses puissent avoir une descendance.
Nul homme n'a le droit de poser les yeux sur elle. Seul le Commandant peut disposer de son corps. Defred, dans sa chambre, se remémore par bribes, sa vie d'avant, sa condition présente, dans un récit décousu où le jour se lève sur une vérité terrifiante. Qui est Defred? Quel avenir pour elle?
Un roman atypique, souvent dérangeant, et sans aucun doute percutant.
J'ai été très troublée par cette lecture. Aussi efficace que le 1984 de George Orwell, La servante écarlate a beau décrire une société inventée de toutes pièces, je n'ai peu m'empêcher de me demander: "Et si cela devenait réalité?". La question des libertés, soulevée dans le roman, est au cœur des débats de notre époque: la place de la femme, son rôle, son évolution. Cette Defred qui pourrait être n'importe qui. Sa vie d'avant était si "ordinaire".
Margaret Atwood décale juste ce qu'il faut dans le roman pour le placer dans le domaine de l'imaginaire et, pourtant, tant de détails sont réalistes, font écho à notre propre réalité, font que le lecteur s'identifie et cela crée un certain malaise. Pourtant écrit en 1985, je le trouve complètement d'actualité et il aurait aussi bien pu être écrit de nos jours. C'est un roman qui n'a pas vieilli et qui continuera sans aucun doute à bouleverser d'autres générations de lecteurs.
En revanche, qu'est-ce que cette fin? J'avoue que je la médite encore...
"Margaret Atwood décale juste ce qu'il faut dans le roman pour le placer dans le domaine de l'imaginaire et, pourtant, tant de détails sont réalistes, font écho à notre propre réalité"
RépondreSupprimerMais oui ! A la fin dans la post-face elle dit même qu'elle s'est fixée comme règle de n'utiliser que des trucs qui ont été déjà faits dans l'histoire, et des technologies qui existaient déjà dans les années 80