A ceux qui se croisent de Pauline Maurenc

Date de parution : 18/04/2019
Éditeur : Robert Laffont
ISBN : 978-2-221-23925-4
EAN : 9782221239254
Format : Grand Format
Présentation : Broché
Nb. de pages : 480 pages
Poids : 0.604 Kg
Dimensions : 15,4 cm × 24,3 cm × 3,4 cm
Prix: 22€

Note: 13/20

Résumé:

Qu'est-il arrivé à Lucy pour qu'elle perde sa voix du jour au lendemain ? Sur un coup de tête, Lucy, devenue aphone, décide de s'arracher à une vie apparemment sans histoires et quitte Nice, sa famille, ses amis, la librairie où elle travaille, pour New York. Le choc qu'elle ressent à son arrivée dans cette ville l'oblige à affronter une femme qu'elle avait jusque-là soigneusement évitée : elle-même. Elle y retrouve un scénographe rencontré quelques semaines plus tôt en France, Paul Patterson, et leur relation, d'abord hésitante, devient vite passionnelle. Mais elle doit rentrer d'urgence à Nice, et Paul, partir en Australie pour son travail. Leur histoire survivra-t-elle à cette séparation ? Et, avec sa voix, Lucy retrouvera-t-elle un sens à sa vie ?

Lucy perd sa voix du jour au lendemain et avec elle, se perd un peu aussi. Que s'est-il passé pour en arriver là?
Lucy part à New York. Le temps pour elle de faire une introspection, se retrouver avec elle-même, de faire le point. Oui, mais le point sur quoi? Elle en le sait pas vraiment au juste; ce qu'elle sait en revanche c'est qu'elle a besoin d'air et de temps...
Lucy remonte le temps: les souvenirs affluents, en désordre tout d'abord, puis, de plus en plus précis. Trahison, rencontre, son travail, l'urgence, sa voix: la lumière enfin au bout du tunnel. Lucy n'a pas définitivement perdu sa voix, mais la retrouver pourrait ne pas être sans conséquences. Sa vie prendra-t-elle à nouveau sens?

J'ai bien aimé cette lecture surtout dans sa première partie, selon moi la plus inspirée, mieux menée. La suite me convainc un peu moins. Si l'histoire est intéressante et si le lecteur veut comprendre comment Lucy en est venue à perdre sa voix, à tout plaquer, à chercher un ailleurs; il y a par moments trop de longueurs dans le récit qui m'ont parfois fait faire des pauses (ce qui est, il faut l'avouer, assez rare pour mon profil de lectrice: je suis du genre à lire d'une traite ou en deux/trois jours maximum).
C'est assez dommage parce que l'auteure écrit bien. Le roman aurait gagné en profondeur à peut-être moins s'égarer dans des souvenirs qui, à mon sens, n'apportent pas de valeur ajoutée à l'histoire. J'ai toutefois apprécié de nombreux passages, notamment dans le métro où lorsque certaines révélations sont faites, Lucy est un personnage assez atypique et semble se créer à mesure qu'elle ouvre les yeux et se révèle plus forte qu'elle ne le pensait.

Commentaires