Le sourire du diable de Nancy Guibert

Date de parution : 06/12/2018
Éditeur : Oskar
Collection : La vie
ISBN : 979-10-214-0646-9
EAN : 9791021406469
Format : Grand Format
Présentation : Broché
Nb. de pages : 177 pages
Poids : 0.218 Kg
Dimensions : 13,0 cm × 21,0 cm × 1,6 cm
Prix: 14.95€

Note: 19/20 Une claque!!!

Résumé:

En 1959, Louise, 15 ans, reçoit les lettres de Wolfgang Gershert, un jeune Allemand qu'elle ne connaît pas. Rapidement, elle comprend que ce dernier sait des choses sur sa famille alors qu'elle ne connaît rien sur son histoire. Elle se décide à interroger Rose, sa mère, avec qui elle entretient des relations conflictuelles. Même si Louise redoute de lever le voile sur ce passé caché, elle veut connaître la vérité.

Nous sommes en 1959. Louise reçoit des lettres d'un certain Wolfgang Gershert, un allemand dont elle n'a jamais entendu parlé. Le contenu de ces lettres est très étonnant et mystérieux. Louise comprend que pour lire entre ces lignes, elle va devoir affronter sa mère, avec laquelle elle entretient des relations très particulières. Sa mère, en effet, la rejette depuis qu'elle est toute petite, cherche à la fuir, ce qui est extrêmement douloureux pour Louise.
La jeune fille ne le sait pas encore mais elle est sur le point d'ouvrir la boîte de Pandore. Louise va découvrir un secret de famille indicible qui va bouleverser sa vie à tout jamais.

Ce n'est pas juste un récit,  ni un personnage que nous suivons à travers ce roman, nous suivons plusieurs générations à travers différentes périodes: 1943, 1959, 1989. Rose, Louise puis Nina.
Un secret violent, insoutenable. Une famille dévastée. Voilà pour l'atmosphère de ce livre.
C'est une lecture terrible, très émouvante, qui vous prend aux tripes, vous happe, vous malmène, vous touche au plus profond.
J'ai aimé l'écriture qui est sans fioriture, sans faux-semblant, tout en finesse et en intelligence.
J'ai aimé les personnages. Celui de Rose si complexe, si blessé, qui a composé avec ce qu'elle avait: l'idée de survivre. Celui de Louise, si touchante, en recherche d'une figure maternelle, qui s'est construite toute seule. Celui de Nina, si jeune, si innocente et en même temps si forte, elle seule peut être le ciment de la famille. Celui de Friedrich aussi, même s'il est à part, parce qu'il est fidèle et que son amour est touchant.
C'est une lecture qui me conforte une fois de plus dans mon amour de la littérature jeunesse. La littérature dite "de jeunesse" est riche, aborde tous les sujets même les plus sensibles, à l'instar de ce roman. Merci aux éditeurs tels que les éditions Oskar d'exister, d'oser et de nous proposer de tels textes.

Commentaires

  1. Je suis très touchée par votre chronique bouleversante.
    Merci, Thalie.

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  2. Je l'ai lu il n'y pas longtemps et quel récit ! très touchant... je ne suis pas prête de l'oublier ! j'ai adoré.

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