La machine à brouillard de Tito Desforges

Date de parution: 13/02/2020
Éditeur: Taurnada Éditions
Collection: Le tourbillon des mots
ISBN: 978-2-37258-068-7
EAN: 9782372580687
Format: Poche
Présentation: Dos carré collé
Nb. de pages: 217 pages
Poids: 0.14 Kg
Dimensions: 11,1 cm × 18,1 cm × 1,5 cm
Prix: 9.99€

Note: 18/20

Résumé:

Mac Murphy est un soldat d’élite. Mac Murphy est fort. Mac Murphy est dur. Mac Murphy est fou. Mac Murphy trimbale dans sa tête une épouvantable machine à brouillard qui engloutit ses souvenirs, sa raison et l’essentiel de son âme, morceau après morceau. Quand les habitants de Grosvenore-Mine, ce village perdu dans les profondeurs de l’Australie, se hasardent à enlever la fille de Mac Murphy, ils ne savent pas à quel point c’est une mauvaise idée. Une époustouflante plongée dans l’amour d’un père pour sa fille et dans les tréfonds de la démence d’un homme. Inlâchable. Attention : cauchemar.

Mac Murphy est interrogé par un médecin. Peut-il expliqué ce qu'il s'est passé à Grosvenore-Mine, village perdu d'Australie?
L'homme semble peu coopératif, la faute au brouillard qui envahit son esprit et qui lui fait perdre tous ses repères et son esprit.
Mais grâce à un traitement, le brouillard se lève et le soldat se confie. Le voyage avec sa fille, son kidnapping, les habitants étranges, la violence...
Poussé par un amour hors-norme, Murphy repousse ses limites: il sauvera sa fille quoiqu'il en coûte...
Mais son récit est décousu, étrange, raconte-t-il vraiment toute la vérité?

Un thriller cauchemardesque, haletant qui se lit en apnée jusqu'au twist final.
C'est surprenant, déroutant, angoissant, vraiment flippant: j'ai adoré!
Un texte court, efficace comme toujours dans cette collection et c'est aussi ce que j'aime!
J'avoue que je ne savais pas trop comment me situer dans le récit, volontairement plongée dans le brouillard. Puis, le récit devient plus cohérent, Murphy raconte cette longue descente aux enfers, et l'obsession de retrouver sa fille quoique cela lui coûte, quitte à y laisser son âme. Le lecteur est captif de cette toile où le récit l'englue, les yeux écarquillés par l'horreur jusqu'au final... 

Commentaires